Le concours d'éloquence Ogmios (anciennement Stardroit jusqu'en 2019) est organisé par l’ACID avec la participation de l'UFR DEGA de Brest.
Interessé par l’éloquence ?
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N’hésites pas à relever le challenge du concours d’éloquence OGMIOS organisé par l’ACID Brest, un concours organisé en trois tours de sélection avec un jury d’exception et proposant au gagnant de participer au Concours National d’Eloquence organisé par l’ARES (Association nationale Représentante des Etudiants en Sciences Sociales).
Pourquoi "OGMIOS" ?
Il s'agit du nom du dieu celte de l'éloquence.
Finale 2021
La troisième édition de la finale du concours d’éloquence OGMIOS s’est déroulée le 19 mars dernier dans l’amphithéâtre 600 de la faculté de Droit.
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Les finalistes Maïna Kervern, Marie Beaussart, Thomas Olive et Tiphaine Tremblin se sont affrontés, lors de deux duels, sur le sujet « L’enterrement est-il la dernière mise en demeure ? ». Pour cela ils se sont retrouvés face à un amphithéâtre bien fourni et un jury de dix personnalités composé de professeurs, de politiques, de représentants d’associations, d’une ancienne gagnante, d’un avocat ou encore d’un comédien. La pression était d’autant plus importante que l’évènement était retransmis en live sur Facebook !
Dans un premier temps, le duel Marie / Tiphaine s’est déroulé. Tiphaine défend l’affirmative et débute avec une plaidoirie mêlant raisonnement juridique irréfutable et humour décalé. Marie enchaîne sur la négative en arguant que l’enterrement n’est pas la dernière mise en demeure et provoque le rire dans le public, allant jusqu’à implorer Lucifer en personne de lui être clémente lorsqu’elle tentera d’échapper aux limbes de l’enfer lors de son jugement dernier.
Viens ensuite le droit de réponse des candidates. Alors que Tiphaine accuse Marie de l’avoir copiée et estime qu’elle vient d’organiser elle-même son enterrement en plaidant. Marie ne se démonte pas et lui rétorque qu’une personne aussi pessimiste ne peut gagner et emporter le titre avec elle dans la tombe !
Enfin, les membres du jury posent leur question. La palme de la question la plus farfelue est attribué à Laurène Mazeau : « Vous avez souligné que nous étions destinés à devenir des friandises pour les vers, peut-on envisager ce retour à la terre comme le paiement en nature dans l’hypothèse d’un préjudice écologique ? ». Là encore, les deux candidates diffèrent, Tiphaine estime que c’est effectivement le cas, et Marie considère que si c’était le cas, le paiement en nature serait trop peu élevé.
Le second duel Thomas / Maïna a ensuite pris place. Thomas débute avec une plaidoirie marquée par l’humour qui fera rire l’ensemble des personnes présentes. Il défend une thèse juridique en arguant que le défunt ne pourra être réveillé et être préoccupé avec de nouvelles obligations. Maïna prend le pas et défend la négative lors d’une plaidoirie très théâtrale, interprétant différents personnages et tenant en haleine le jury comme le public.
Lors du droit de réponse Thomas met Maïna au pied du mur en lui expliquant qu’elle était hors sujet. Mais Maïna rétorque que s’il estime qu’elle est hors sujet, c’est qu’il n’a simplement pas compris ce qu’elle disait. La question du jury la plus étrange est cette fois au crédit d’Esméraldina Do Rosario « L’incinération est-elle la lumière au bout du tunnel ? ». Thomas concirme avec un exemple funeste, tandis que Maïna se range à ses côtés en soulignant que la crémation permet d’écarter l’enterrement et sa prétendue dernière mise en demeure.
Le jury se retire pour délibérer, alors que chacun se lance dans ses prédictions sur le nom du vainqueur. Près de 15 minutes après leur retrait, les membres du jury reviennent. François-Xavier Roux-Demare, président du jury, prend le micro et félicite les candidats pour leurs plaidoiries. Après un discours marqué par le suspens il annonce le nom du grand gagnant de cette édition : Maïna Kervern devient la troisième personne à décrocher le titre de meilleur orateur !
Après avoir remercié leurs proches et souligné l’expérience que leur avait procuré le concours, les finalistes se sont vu remettre leur récompense pour avoir réussi à se hisser au sommet du classement. Une nouvelle édition du concours s’achève dans des conditions sanitaires particulières. Le concours reviendra évidemment pour une quatrième saison l’année universitaire prochaine et, on l’espère, en présentiel pour chaque tour et sans les masques !
Finale 2022
Vendredi 11 mars dernier s’est déroulé dans l’amphi 600 de la faculté, la grande finale de la
quatrième édition du concours d’éloquence OGMIOS. Ils étaient 17 candidats sur la ligne de départ, mais seuls 4 d’entre eux se sont hissés au sommet de ce concours. Salomé Guhur, Tadeusz Hrodej, Marie Frigaux et Mathilde Gouget avaient pour mission de répondre à la question suivante : « Est-ce votre dernier mot ? ». Chacun disposait de 10 minutes pour convaincre le jury dans lequel étaient présents :
• Mickaël Lavaine, doyen de la faculté et président du jury
• Jacques Bougeant, huissier de justice
• Jean-Charles Larsonneur, député
• Pierre-Yves Cadalen, docteur en science-politique
• Maïna Kervern, gagnante de la précédente édition du concours
• Arthur Pellen, Avocat
• Lilian Loëgel, vice-président étudiant
D’abord un premier duel opposant Mathilde à Tadeusz ! Un duel haut en couleur, de part la théâtralité du discours et des arguments très concrets. Vient ensuite le droit de réponse de chaque candidat afin de répondre à son contradicteur, donnant naissance à un affrontement non dissimulé entre les deux plaideurs. Mais les membres du jurys n’allaient pas se laisser convaincre si facilement ! Certains d’entre eux ont souhaité poser des questions pour tester les capacités oratoires, de Mathilde et Tadeusz, en improvisation. Les questions n’étaient pas évidentes mais nos deux orateurs s’en sortiront brillament en conservant chacun une cohérence remarquable avec leur plaidoiries.
Place au second duel opposant Marie à Salomé ! Un second duel incroyablement solide sur le fond, avec une qualité textuelle certaine. Lors de leur droit de réponse chacune a soulevé les incohérences du discours de l’autre, tout en bienveillance et en ironie, évidemment. Là encore, le jury n’a pas été tendre avec ses questions. Néanmoins les candidates s’en sont également très bien sorties, provoquant même l’hilarité sur certaines réponses.
Voilà enfin le moment de la délibération du jury. Chaque personne présente dans le public fait ses petites prédictions sur le vainqueur, de manière plus ou moins objective, soyons honnête ! Tout le monde retient son souffle lorsque le jury revient dans l’amphithéâtre. Mickaël Lavaine, président du jury, souligne alors la qualité des plaidoiries, l’unicité de chaque plaideur et les points forts de chacun. Le temps est alors venu... Le grand gagnant de cette édition est une gagnante : Salomé remporte le titre de meilleure oratrice de cette quatrième édition ! Salomé a tenu a remercier son « coach », Monsieur Péran Plouhinec, ainsi que ses supporters venus en force ce soir là !
Vient ensuite la remise des prix pour nos finalistes, le temps de faire quelques photos et voilà une nouvelle édition du concours qui s’achève, temporairement, bien évidemment...