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L'écriture est la peinture de la voix - Voltaire

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Le concours d’écriture “La Plume”, organisé par l’ACID, est destiné aux étudiants de droit, d’économie-gestion et d’AES de l’UBO. Les étudiants participants ont pour épreuve de répondre à un thème par le biais d’un texte personnel, imaginé et écrit par leurs soins. Leur œuvre sera jugée par un jury professionnel et bénévole.

Deux tours seront organisés, duquel sortira un unique gagnant.

Participer à un concours d’écriture, c’est d’abord développer son imagination et son sens littéraire. Être jugé sur leurs talent de rédacteurs peut être une véritable opportunité pour les étudiants de DEGA.

Première édition : 2019/2020

 

1er tour 

Sujet 1

Quelle est la recette du bonheur?

Sujet 2

La curiosité est elle

un vilain défaut?

Mais quelle est la forme imposée me direz-vous ? Et quelles sont les autres restrictions ?

​

Tout d’abord pour la forme d’écriture, deux sessions au choix :

        - Texte argumentatif (convaincre, persuader) : article ou discours ou essai

        - Texte descriptif (décrire) : documentaire ou poème

 

Vous l'avez compris, vous pourrez donc répondre au sujet sous la forme d’un article, d’un discours, d’un essai, d’un documentaire ou d’un poème, les possibilités sont larges !

 

Mais attention, vous devez également savoir que :

Votre œuvre doit être dactylographié en police « Times New Roman », taille 12, interligne 1,5 au format A4. Pour ce premier tour, vous êtes également limité à 4 pages.

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​

Voici pour assouvir votre curiosité les productions anonymes des participants lors du 1er tour du concours

Le bonheur caméléon 

​

Le but de mes dires est loin de vous faire l’éloge des épiphanies de mon bonheur, mais plutôt d’essayer d’apporter une lumière à la question de toute une vie «Quelle est la recette du bonheur?» Avant même d’essayer de répondre à cette question, il faut savoir qu’une seule recette n’est pas l’unique réponse à cette quête. La multiplicité de la vie répond directement au fait qu’il n’y a pas de recette prédéfinie à suivre, comme en cuisine, on ajuste une recette selon nos goûts et nos envies. 

Qu’est ce alors que le bonheur?

​

[...]

​

La vie humaine est ironiquement une vie complexifiée. La première réponse que je veux apporter s’adresse notamment à tous ceux qui ont déjà touché et ont eu conscience de l’existence de leur bonheur. L’homme est un perfectionniste, il cherche l’amélioration perpétuelle le rendant de plus en plus complexe. Pourquoi ne pas se satisfaire de ce que l’on a atteint ? Car plus on cherche a avoir le meilleur, plus le chemin pour y arriver est difficile. Ce n’est pas parce que vous vivez un idylle aujourd’hui que demain sera l’apogée. Car n’oubliez pas le chef d’œuvre d’aujourd’hui peut être le navet de demain. Il n’y a aucune certitude à tout ce cheminement vers un autre bonheur, la première recette est bien évidemment de saisir ce qui est présent, et surtout accepter qu’il n’y aura peut être jamais mieux que ce que l’on a atteint. Attention, l’idée n’est pas du tout de ne plus s’améliorer dans l’avenir, il faut évidemment se projeter dans le futur, mais être capable de délimiter ce qui est réalisable ou non, tout en combinant tout ça avec notre passé , car il n’y a que comme ça qu’on puisse vivre le moment présent et entretenir le bonheur. La cause de notre ingéniosité à la poursuite du bonheur reste un cycle sans fin. Car on délaisse le présent pour s’accrocher à l’inconnu du futur. Prendre conscience qu’un petit bonheur peut être le plus grand bonheur de notre vie c’est accepter d’avoir vécu son épiphanie.

La curiosité est-elle un vilain défaut ?

 

Soyons un peu plus mesquins et réalistes : être curieux, le plus souvent, c’est piquer le téléphone de son cher conjoint pour vérifier que le dernier SMS qu’il a reçu ne vient pas de la fille du boulanger avec qui il était sorti quand il avait douze ans. Un peu tiré par les cheveux, me direz-vous ? Allez, je mets ma main à couper que vous avez vous-même déjà éprouvé un sentiment de la sorte. 

 

La curiosité, n’en déplaise à nos chers académiciens, c’est aussi le « stalking », comme l’appelleraient nos voisins rosbeef un peu trop amateurs de néologismes à faire se retourner Shakespeare dans sa tombe. C’est allumer son portable tous les matins pour parcourir le profil Instagram du potentiel crush de votre propre target. Ladite target en question aura évidemment - au grand bonheur de tout votre cercle d’amis proches - pris le soin de ne pas régler les paramètres de son compte en mode privé. La curiosité encore, c’est ne pas détourner le regard lorsque ce même crush va conclure dans la dernière boîte de nuit branchée du port du Château avec la fameuse target, alors que ce même groupe d’amis vous fera délibérément danser, dans un élan de protection morale, en tournant le dos à cette scène macabre. La curiosité, c’est enfin admirer cette même personne avec laquelle il aura conclu via ces mêmes réseaux sociaux ou lorsque vous la recroiserez le lundi sur votre lieu de travail, en se demandant ce qu’elle a de plus que vous. Comme quoi parfois, on aime vraiment se faire du mal. 

 

Ce que je souhaite définir par là, c’est donc bien cette curiosité malsaine, qui vous poussera toujours à aller regarder d’un œil jaloux dans le jardin du voisin pour voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, ou si les champignons pour le réveillon du 31 n’y poussent pas mieux.

Quelle est la recette du bonheur ?

 

En outre, le bonheur étant opposé au malheur, il se pourrait que sa recette se trouve dans tout ce qui s’oppose aux critères du malheur. Il suffirait alors de se demander ce qui nous rend vraiment malheureux et de chasser tout cela de notre quotidien. Cependant il ne s’agit pas d’une tâche facile car parfois les causes du malheur émanent d’une situation compliquée à esquiver. Prenons pour exemple une personne malheureuse au travail. Il serait possible de démissionner mais dans ce cas, la personne se retrouverait sans emploi. Il faudra alors peser le pour et le contre. La question qui se pose tristement est : « Est-on suffisamment malheureux pour oser tout chambouler ? ». Mais ne soyons pas si pessimiste. De mon point de vue, il est souvent possible de trouver une solution même si celle-ci est parfois compliquée. De plus, ce qui nous rend malheureux émane parfois de situations très faciles à modifier. Cette fois-ci, l’exemple adéquat serait de prendre une personne taraudée par un sentiment de culpabilité. La culpabilité est si souvent présente dans des situations pourtant inappropriées à celle-ci. Pour être heureux et maximiser son bonheur, il faudrait ici se défaire de toute la culpabilité qui ronge chacun d’entre nous. Effectivement, la culpabilité est en général peu justifiée, alors pourquoi s’encombrer de ce sentiment si pesant et si déplaisant ?

Recette du bonheur

 

Du bonheur tous cherchent à en savourer à leur fin 

Peu importe autour de ce repas les stoïciens 

Le succès de ma recette est de tisser des liens 

 

Demeurent les saveurs odorantes des gaufres 

Dure le plaisir des douces dacquoises 

L'union de mes délices offre le déversoir des affres 

Ingrédients bien dosés et le bonheur tu croises 

 

L'odeur de la réussite embaume mon âme 

Parvenu davantage à la compréhension de mes aspirations 

Devoir servir et éviter l’infâme 

Mon métier vers le bonheur devient une gradation 

 

Convives apprêtés pour partir 

Multitude de plaisirs distribués 

Cœurs séduits en résulte 

Des relations salvatrices 

S'ensuit la solitude retardée 

 

Mais l'homme qui presse le pas là bas je le vois 

De plaisirs lui il ne s'en nourrit pas 

Alors il jette un œil au bonheur-du-jour 

Saluant l'enfant du Lot assise à son tour 

Il a l'air perturbé de connaître l'inverse 

Dans ses yeux pers on peut lire 

"Bonjour tristesse".

Objectif Bonheur

 

L’homme s’éloigne avec son compagnon, un sourire éblouissant sur le visage. C’est alors que la recette s’envole de sa poche pour se poser sur la main de la journaliste qui s’empresse de la lire à voix haute :

 

« Faites le vide dans votre esprit. Demandez-vous si vous êtes entourés. Si oui, êtes-vous entourés des bonnes personnes ? Dans un second temps, faites le point sur le nombre de fois où vous vous plaigniez, et maintenant, essayez de visualiser comment vous auriez pu y remédier simplement. Rendez-vous compte à quel point la vie est simple lorsqu’on le veut vraiment. Ajoutez à cela, le respect envers toutes formes de vie et n’oubliez pas de vous mettre à leur place, à chaque fois que vous les avez jugés. Maintenant, inspirez et souriez, car vous voyez maintenant à quel point la vie est belle, mais courte et qu’il faut en profiter. 

 

Les petites choses qui vous sont offertes naturellement peuvent contenter la plupart de vos désirs les plus profonds, elles sont souvent les plus précieuses, car peu de gens peuvent voir à quel point ces petites choses rendent heureux. Et pour finir, aimez-vous vous-même. »

La journaliste réfléchit quelques instants, avant de dire au caméraman de couper sont matériel. Les téléspectateurs sont ébahis devant sa réaction et restent en attente devant l’écran devenu noir !

A-t-elle réellement mis la main sur la recette du bonheur ? 

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Voici pour assouvir votre curiosité les productions anonymes des participants lors du 1er tour du concours

Le bonheur caméléon 

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Le but de mes dires est loin de vous faire l’éloge des épiphanies de mon bonheur, mais plutôt d’essayer d’apporter une lumière à la question de toute une vie «Quelle est la recette du bonheur?» Avant même d’essayer de répondre à cette question, il faut savoir qu’une seule recette n’est pas l’unique réponse à cette quête. La multiplicité de la vie répond directement au fait qu’il n’y a pas de recette prédéfinie à suivre, comme en cuisine, on ajuste une recette selon nos goûts et nos envies. 

Qu’est ce alors que le bonheur?

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[...]

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La vie humaine est ironiquement une vie complexifiée. La première réponse que je veux apporter s’adresse notamment à tous ceux qui ont déjà touché et ont eu conscience de l’existence de leur bonheur. L’homme est un perfectionniste, il cherche l’amélioration perpétuelle le rendant de plus en plus complexe. Pourquoi ne pas se satisfaire de ce que l’on a atteint ? Car plus on cherche a avoir le meilleur, plus le chemin pour y arriver est difficile. Ce n’est pas parce que vous vivez un idylle aujourd’hui que demain sera l’apogée. Car n’oubliez pas le chef d’œuvre d’aujourd’hui peut être le navet de demain. Il n’y a aucune certitude à tout ce cheminement vers un autre bonheur, la première recette est bien évidemment de saisir ce qui est présent, et surtout accepter qu’il n’y aura peut être jamais mieux que ce que l’on a atteint. Attention, l’idée n’est pas du tout de ne plus s’améliorer dans l’avenir, il faut évidemment se projeter dans le futur, mais être capable de délimiter ce qui est réalisable ou non, tout en combinant tout ça avec notre passé , car il n’y a que comme ça qu’on puisse vivre le moment présent et entretenir le bonheur. La cause de notre ingéniosité à la poursuite du bonheur reste un cycle sans fin. Car on délaisse le présent pour s’accrocher à l’inconnu du futur. Prendre conscience qu’un petit bonheur peut être le plus grand bonheur de notre vie c’est accepter d’avoir vécu son épiphanie.

La curiosité est-elle un vilain défaut ?

 

Soyons un peu plus mesquins et réalistes : être curieux, le plus souvent, c’est piquer le téléphone de son cher conjoint pour vérifier que le dernier SMS qu’il a reçu ne vient pas de la fille du boulanger avec qui il était sorti quand il avait douze ans. Un peu tiré par les cheveux, me direz-vous ? Allez, je mets ma main à couper que vous avez vous-même déjà éprouvé un sentiment de la sorte. 

 

La curiosité, n’en déplaise à nos chers académiciens, c’est aussi le « stalking », comme l’appelleraient nos voisins rosbeef un peu trop amateurs de néologismes à faire se retourner Shakespeare dans sa tombe. C’est allumer son portable tous les matins pour parcourir le profil Instagram du potentiel crush de votre propre target. Ladite target en question aura évidemment - au grand bonheur de tout votre cercle d’amis proches - pris le soin de ne pas régler les paramètres de son compte en mode privé. La curiosité encore, c’est ne pas détourner le regard lorsque ce même crush va conclure dans la dernière boîte de nuit branchée du port du Château avec la fameuse target, alors que ce même groupe d’amis vous fera délibérément danser, dans un élan de protection morale, en tournant le dos à cette scène macabre. La curiosité, c’est enfin admirer cette même personne avec laquelle il aura conclu via ces mêmes réseaux sociaux ou lorsque vous la recroiserez le lundi sur votre lieu de travail, en se demandant ce qu’elle a de plus que vous. Comme quoi parfois, on aime vraiment se faire du mal. 

 

Ce que je souhaite définir par là, c’est donc bien cette curiosité malsaine, qui vous poussera toujours à aller regarder d’un œil jaloux dans le jardin du voisin pour voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, ou si les champignons pour le réveillon du 31 n’y poussent pas mieux.

Objectif Bonheur

 

L’homme s’éloigne avec son compagnon, un sourire éblouissant sur le visage. C’est alors que la recette s’envole de sa poche pour se poser sur la main de la journaliste qui s’empresse de la lire à voix haute :

 

« Faites le vide dans votre esprit. Demandez-vous si vous êtes entourés. Si oui, êtes-vous entourés des bonnes personnes ? Dans un second temps, faites le point sur le nombre de fois où vous vous plaigniez, et maintenant, essayez de visualiser comment vous auriez pu y remédier simplement. Rendez-vous compte à quel point la vie est simple lorsqu’on le veut vraiment. Ajoutez à cela, le respect envers toutes formes de vie et n’oubliez pas de vous mettre à leur place, à chaque fois que vous les avez jugés. Maintenant, inspirez et souriez, car vous voyez maintenant à quel point la vie est belle, mais courte et qu’il faut en profiter. 

 

Les petites choses qui vous sont offertes naturellement peuvent contenter la plupart de vos désirs les plus profonds, elles sont souvent les plus précieuses, car peu de gens peuvent voir à quel point ces petites choses rendent heureux. Et pour finir, aimez-vous vous-même. »

La journaliste réfléchit quelques instants, avant de dire au caméraman de couper sont matériel. Les téléspectateurs sont ébahis devant sa réaction et restent en attente devant l’écran devenu noir !

A-t-elle réellement mis la main sur la recette du bonheur ? 

La curiosité est - elle un vilain défaut?

 

Toutefois, si je défends l'idée selon laquelle la curiosité est bonne pour tous, il faut savoir nuancer cette idée car à trop être curieux on finit par tomber dans l'excès, et de ce fait dans l'idée préconçue qui finit par devenir une réalité. Nous ne naissons pas tous égaux et notre libre arbitre et moralité suivent ce même raisonnement. La jauge qui définit la « bonne » curiosité et la « mauvaise » est donc intuitu personae et tout secret ou savoir n'est pas bon à connaître. Je prends pour exemple la vérité, la connaître est louable mais comment savoir au préalable qu'on peut l'assimiler sans souffrir ? 

 

Cette complexité fait que nous ne sommes pas en mesure de savoir si notre curiosité est bonne ou mauvaise avant d'avoir agit, cherché, pensé ou en excède les limites de ces dernières. La curiosité est donc pure par son essence mais imparfaite de par les mécanismes qui s'articulent autour. Elle est parfaitement à l'image de l'Homme et c'est bien pour cela qu'elle nous correspond si bien. 

 

Donc en résumé, la curiosité n'est pas un défaut si utilisée correctement, elle devient même une vertu dont on ne saurait se priver. Mais en cas d'excès, principalement dans la limite de la vie privée d'autrui ou de la dure vérité par exemple, elle tombe dans le malsain. Tout est une question d'ajustement à partir de curseurs imparfaits et fatalement subjectifs, à notre image. Mais une chose est sûre, que ce soit la « bonne » ou « mauvaise » curiosité, elle est n'est pas vilaine, elle est juste humaine ! Et parfois peut tendre à devenir un défaut au sens où on l'entend mais j'aime à croire que de par la pureté même de la notion elle est la clé du bonheur que l'on cherche tant. 

Quelle est la recette du bonheur ?

 

En outre, le bonheur étant opposé au malheur, il se pourrait que sa recette se trouve dans tout ce qui s’oppose aux critères du malheur. Il suffirait alors de se demander ce qui nous rend vraiment malheureux et de chasser tout cela de notre quotidien. Cependant il ne s’agit pas d’une tâche facile car parfois les causes du malheur émanent d’une situation compliquée à esquiver. Prenons pour exemple une personne malheureuse au travail. Il serait possible de démissionner mais dans ce cas, la personne se retrouverait sans emploi. Il faudra alors peser le pour et le contre. La question qui se pose tristement est : « Est-on suffisamment malheureux pour oser tout chambouler ? ». Mais ne soyons pas si pessimiste. De mon point de vue, il est souvent possible de trouver une solution même si celle-ci est parfois compliquée. De plus, ce qui nous rend malheureux émane parfois de situations très faciles à modifier. Cette fois-ci, l’exemple adéquat serait de prendre une personne taraudée par un sentiment de culpabilité. La culpabilité est si souvent présente dans des situations pourtant inappropriées à celle-ci. Pour être heureux et maximiser son bonheur, il faudrait ici se défaire de toute la culpabilité qui ronge chacun d’entre nous. Effectivement, la culpabilité est en général peu justifiée, alors pourquoi s’encombrer de ce sentiment si pesant et si déplaisant ?

Recette du bonheur

 

Du bonheur tous cherchent à en savourer à leur fin 

Peu importe autour de ce repas les stoïciens 

Le succès de ma recette est de tisser des liens 

 

Demeurent les saveurs odorantes des gaufres 

Dure le plaisir des douces dacquoises 

L'union de mes délices offre le déversoir des affres 

Ingrédients bien dosés et le bonheur tu croises 

 

L'odeur de la réussite embaume mon âme 

Parvenu davantage à la compréhension de mes aspirations 

Devoir servir et éviter l’infâme 

Mon métier vers le bonheur devient une gradation 

 

Convives apprêtés pour partir 

Multitude de plaisirs distribués 

Cœurs séduits en résulte 

Des relations salvatrices 

S'ensuit la solitude retardée 

 

Mais l'homme qui presse le pas là bas je le vois 

De plaisirs lui il ne s'en nourrit pas 

Alors il jette un œil au bonheur-du-jour 

Saluant l'enfant du Lot assise à son tour 

Il a l'air perturbé de connaître l'inverse 

Dans ses yeux pers on peut lire 

"Bonjour tristesse".

La curiosité est elle un vilain défaut ?

 

Fronton, tel était son prénom. Façonné par l’homme, Fronton était fait d’un assemblage de pierre, son but premier état de délimiter les espaces. Solide et verticale, Fronton était fière d’être un mur.

 

[...]

​

Fronton devint alors curieux, pourquoi ses personnes qui, toute la journée vivent avec un visage fermé, finissent par se lâcher autour de cette machine à café? Comment se fait - il, que les seuls changement d’expression qu’il voit se font au moment de cette pose? L’étonnement, le dégoût, la surprise, la joie. Ces expressions si différentes de la colère et de l’énervement habituel l’intriguait. 

Curieux de savoir - quel sont les conversation qui rendent les personnes si expressive, Fronton se mit à écouter les employés. 

Sa première conversation fut un ragot. Sylvie de la compta a osée séduire Nico, l’un des 

ambassadeur de la marque alors que celui-ci est mariée. Expression de choque sur les visages, des yeux ronds font le tour des personnes présent à la machine. Un blanc. Une inspiration. Une insulte. 

Une deuxième insulte. Une promesse de garder cela secret. Un gobelet à la poubelle. Ils se séparent. 

Fronton ne comprend pas mais il est intriqué. Il continua alors. Une histoire, une deuxième une troisième,... une vingtième, une cinquantième. Il n’en pouvait plus. Sa couleur fade s’écaillait, ses fissures devenait plus profonde. Les histoires qu’il espérait heureuse n’était que ragot et méchanceté. Sa chaleur et son amour disparut, Fronton se fissurait. Sa curiosité lui fit perdre son enthousiasme et le fragilisa. 

 

Au journal on entendit - l’effondrement du mur porteur de la compagnie. Aucun mort aucun blessé.

La curiosité est - elle un vilain défaut ?

 

Mais j’aime à penser que nous sommes en majorité curieux pour apprendre. Au regard 

de la science, nous en serions toujours à penser que les atomes n’existent pas, que les points lumineux dans le ciel ne sont que le reflet des âmes qui ont disparu de la surface de la terre. Même si cette vision est très poétique, il n’en reste pas moins que nous nous penserions seuls et uniques dans l’univers, sur une terre plate, entouré de monstres plus effrayants les uns que les autres! 

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Cette curiosité est une passion qui anime nombre de personnes, comme les  scientifiques, les amoureux des arts et de la musique, les passionnés d’évolution en règle générale. Comme le disait Gaston Bachelard dans la revue Pour la science n°361 du 30 Novembre 1999 : « la curiosité dynamise l’esprit humain ». C’est une remise en question perpétuelle de la condition dans laquelle nous nous trouvons qui est exprimée par Cicéron comme « la passion d’apprendre » et que, malgré nombres de dérives, reste un beau concept qui finalement n’est pas un si vilain défaut que cela. 

Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous... - Dalaï Lama

 

La recette du bonheur ne se trouve dans aucun livre mais dans notre expérience de la vie. Chacun doit trouver et/ou construire ses ingrédients afin d’établir sa recette et de l’appliquer à son existence. Et cela, quand on est seul est déjà une tâche bien difficile. Un cuisinier peut mettre plusieurs années avant de trouver la recette parfaite qui va le satisfaire, son bonheur sera à son apogée lorsque sa recette plaira également aux autres. Lorsqu’une personne trouvera ce graal, elle rayonnera autour d’elle et le fera partager. La recherche de la recette parfaite dépend de notre recherche de soi et de notre développement personnel. On ne peut trouver la recette du bonheur sans savoir qui l’on est puisque le bonheur émane de nous. 

Connaitre ce qui nous rend heureux, nous apaise et nous apporte de la satisfaction, aide à trouver notre recette du bonheur. Notre bonheur dépend d’un équilibre qui nous est propre, entre le bien-être physique, psychique et émotionnel. Notre bien être dépend de notre épanouissement personnel, de notre développement psychique et de notre état d’esprit. Avoir un esprit positif permet de cultiver le bonheur. 

 

Résultats

Vous les attendiez tous, les résultats du concours d'écriture La Plume sont enfin là !

Les textes gagnants ont ete marqués par une étoile au-dessus du titre.

Merci de les féliciter à leur juste valeur :

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Kévin Lavolé

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Célia Delporte

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Varvara Kutyina

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Emma Lelong

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Merci pour leurs productions que les membres du jury ont dévorées de leurs yeux !

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2er tour - Finale

Sujet 

"Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait !" - Mark Twain 

Cette fois, plus de restriction, la forme d'écriture est libre, alors lancez vous ! Épopée, poème, essai, discours,... Nous attendons vos œuvres avec impatience !

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Voici des extraits des productions anonymes des finalistes du 1er tour du concours

J’adore cette histoire, papy! Parle-moi encore du moment où le soldat Nolann est devenu colonel, grâce à sa volonté et sa détermination. C’était un visionnaire papy. Il m’a appris que lorsque tout le monde pense que c’est impossible, il faut se fier à cette petite lumière qui ignore l’existence de ce mot et qui fait tout pour que l’impossible devienne possible.

Il faisiat froid, un frois glacial qui gelait les extrémtés des corps et il manquait bien trop de chaleur pour continuer à attiser l’ardeur des hommes. Des petits groupes d’affinités se formaient dans les étroits coins de la tranchée au milieu de quelques solitaires cabochards acrimonieux. Il n’y en avait un que personne ne pouvait plus sentir, pas plus que l’odeur du gras de porc des rations. Il gueulait sans cesse “ C’est foutu pour foutu, on posra jamais un panard dans ce putain de village!”

“Il ne savait pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.” Jolie citation de Mark Twain, parfaite pour décrocher un eplace de choix sur le podium des phrases réputées philo et intellectuelles, idéales pour lancer une collecton de t-shirts imprimés destinés aux jeunes filles dont la moyenne d’âge oscille etre treize et dix-sept ans, en quête de sens dans la vie. A replacer bien sûr aux côtés des classiques “Imagine all the people” et “Don’t worry, be happy” signées par deux immenses poètes dont je tairai le nom, plutôt connus pour leur capacité légendaire à fumer autre chose que du tabac pendnat leurs heures de travail. En bref, le sujet parfait pour une final de concours d’écriture : profond, inspirant, bobo à souhait.

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