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Ce site vous permettra de visualiser tous les types de masters en sciences sociales (droit, économie, gestion et AES) en France

Janvier 2021

MASTERS

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Trouver son master en droit à Brest

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“Je suis en Master 1 Droit des libertés parcours droit international et européen à l’université Grenoble Alpes

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Je suis parti vers cette mention car le côté internationaliste et européen que j’ai étudié au cours de ma licence était vraiment ce que j’ai apprécié le plus. Le fait de partir dans une mention que l’on affectionne permet d’autant plus de s’épanouir. 

La Licence peut paraître « lourde » dans le sens où nous voyons plusieurs matières différentes afin de bâtir un socle général solide et il est parfois difficile d’être motivé dans certaines matières. Il ne faut donc pas hésiter à faire un point en troisième année sur chaque semestre et de voir ce que l’on apprécie ou non. Cela permettra déjà de réduire les champs de recherche. 

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Au cours de mon premier semestre en master j’ai pu remarqué plusieurs choses :

premièrement sur la charge de travail, le temps libre est relativement plus élevé qu’en Licence mais il ne faut pas tomber dans ce piège car le travail personnel est beaucoup plus important, bien plus qu’une dissertation ou commentaire à rendre chaque semaine, beaucoup de documents sont à lire que ce soit en Français ou en Anglais afin de préparer les séminaires qui permettent de débattre oralement chaque semaine sur un sujet donné. L’oral est vraiment mis en avant en master, par expérience en licence je n’ai pratiquement pas eu d’exercice oral tandis que cette année beaucoup de matière à contrôle continu s’effectue sur des oraux. On s’habitue vite, on progresse et assimile les informations beaucoup plus simplement et rapidement. 

Le choix du master est d’autant plus important car on ressent réellement une spécialisation dans un domaine particulier, on ressent une forme de satisfaction dans tout cela, on se sent progresser et aborder des sujets « techniques » sans que cela soit trop théorique. 

 

A quels étudiants s’adresse t-il ? 

Le master droit des libertés s’adresse aux étudiants qui ont un attrait particulier pour les questions internationales, européennes qui sont liées au droit de l’homme. La première année de master vise à former des juristes spécialisés en droit international, droit européen et droit international et européen des libertés. Il s’agit de permettre aux étudiants d’être préparés à une poursuite d’études et à une carrière à l’échelle internationale telles les organisations internationales et européennes, services juridiques internationaux des institutions nationales ou des entreprises ou autres professions juridiques. Il ne faut pas hésiter à prendre contact avec des étudiants ou directement avec les responsables de masters pour poser la moindre question. C’est très important afin d’avoir un avis éclairé sur le master. 

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Le niveau de sélection :

La sélection est assez dure du fait des formations proposant peu de places pour le nombre de candidatures. Par exemple, le master droit des libertés avait une capacité d’accueil de 36 personnes pour environ 400 candidatures. Il faut savoir que les critères sont très variables selon les universités cependant un critère ne va jamais changer : le projet professionnel, ce dernier sera la clé de l’entrée en master. Un projet professionnel solide alimenté par des stages et des notes correctes dans les matières correspondant au master permettra de mettre le dossier en avant. Concrètement, un étudiant ayant d’excellentes notes mais n’ayant pas un projet professionnel en adéquation avec le master ne sera sans doute pas pris bien que les notes jouent bien évidemment un rôle important dans les critères de sélections. 

Il ne faut pas hésiter à multiplier les demandes de master (personnellement j’ai postulé à 14 masters), se limiter seulement à quelques villes est assez risqué du fait de la sélection. J’ai établi de mon côté un classement de mes masters préférés, par chance mon deuxième choix a été accepté, mais il ne faut pas se bloquer parce que la ville n’est pas attrayante ou autres, il existe de très bons masters qui pour autant ne sont pas spécialement très sollicités du fait de leur placement géographique. 

 

La ville :

Grenoble est une ville très étudiante avec un campus à l’américaine ce qui m’a beaucoup étonné, le campus est un peu une ville dans la ville. La faculté accueille 60.000 étudiants en moyenne. Le cadre de vie est très agréable, chaque coin de l’université et de la ville permettent d’observer les montagnes enneigées (ça change de la mer). Le centre ville est très attractif ce qui permet de s’épanouir tant dans sa vie étudiante que dans sa vie personnelle. 

 

Mon ressenti de la vie étudiante :

La vie étudiante est un peu difficile à cause de la crise sanitaire mais les deux premiers mois ont vraiment été très agréables à vivre. Ma principale appréhension était l’intégration, mais sachant que nous avons tous été sélectionnés, chaque étudiant vient d’une partie de la France, on est tous pareil et cela facilite l’intégration car personne ne se connait. On a la chance d’avoir des profs très compétents et qui se mettent à notre place et sont donc très compréhensifs, ils nous aident vraiment à nous épanouir dans notre vie étudiante et c’est un plus non négligeable.” 

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“Bonjour ! Je suis en master 2 droit public des affaires contrats publics et partenariats, à l’université de droit de Montpellier.

C’est un master assez professionnalisant et ouvert à l’alternance. 

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Il est assez sélectif car il n’y a que 20 places. La sélection n’est pas fondée uniquement sur les notes : les directeurs du master recherchent des profils, des gens motivés et sympas, qui tireront la promo vers le haut. Sont valorisés les stages, les expériences à côté de la fac, la détermination. La sélection ne se fait pas vraiment sur les moyennes générales mais plutôt sur des notes particulières : il faut avoir eu des bons résultats en droit administratif et contentieux administratif notamment. 

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L’objectif du master est de former des étudiants compétents en commande publique, pouvant devenir avocats ou juristes en collectivité ou en entreprise.

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J’adore Montpellier, c’est une ville étudiante vraiment agréable. La fac de droit est très bien également, les étudiants sont bien encadrés et bien formés, sous la direction d’un doyen très gentil et dévoué pour ses étudiants.”

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“Hello, moi je suis en Master 1 Droit privé à Rouen ! Je voulais faire un master JPP qui destine à la voie de la magistrature, mais le jeu des sélections m'a offert ce second choix.  le niveau de sélection est rude (comme pour presque tous les masters je crois, excepté droit public dans mon université) , mais pas insurmontable d'autant qu'il existe un recours si vous n'avez eu aucun choix. Le master est difficile mais adapté à ceux qui ont bien réussi en droit privé, notamment en droit des obligations. 

 

La matière importante c'est le droit international privé qui vous suivra à chaque semestre du M1 et du M2. Je dirai que c'est un master passionnant mais qui demande une grande implication , qui ouvre beaucoup de voie en particulier prépare au concours du barreau.

 

Rouen était une ville cool avant la Covid, c’est une ville qui bouge à taille humaine et la fac est presque en centre ville, ce qui est top ! En revanche je n’aime pas la fac, l’ambiance qui y règne est très compétitive, c’est d’ailleurs ce qui marque les étudiants arrivant en master.”

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Témoignages d’étudiants en Master

Master Droit public des affaires contrats publics et partenariats

Master Droit privé 

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“Bonjour, je suis étudiant en Master 1 droit public approfondi à l’UBO Brest ! 

 

Mon ressenti est que le master me plaît bien plus que la licence car les professeurs sont plus accessibles qu'avant, sinon sur la matière en soit je m'attendais à quelque chose d'un peu plus spécialisé qui je pense arrivera en M2.

 

Ce master s'adresse aux étudiants qui aiment le droit administratif et tout ce qui l'encadre, je ne dis pas forcément qu'il faut être bon dedans mais il faut aimer l'administratif sinon ce master serait un enfer ! Malgré tout, avec le droit de l'UE, constitutionnel et les autres matières on finit sur un master assez varié mais le droit administratif reste la clé de voûte pour réussir.

 

Concernant les attendus ou les objectifs , ce n'est plus comme en licence où on se contente de valider son année, là il faut essayer d'avoir des bonnes notes tout le temps, donc il faut de la rigueur, de l'envie bien sûr  et enfin je dirai de l'organisation car selon les tâches que nous avons à faire il est plus prudent de s'y prendre à l'avance.

 

L'objectif à la fin est de pouvoir passer les concours de la fonction publique, devenir avocat, travailler en mairie, la diversité des matières dans lesquels nous pouvons nous lancer est assez variée 

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A propos de la sélection il n'y en avait aucune en M1 à l’UBO pour l’année 2020-2021 (elle arrive en 2021-2022), donc on ne peut pas apporter plus d’information à ce sujet, mais à vrai dire je ne ressens aucune compétition dans mon master et ça fait plaisir, vu qu'on est à peu près 30 on se connaît tous de vue au moins.

 

Concernant Brest et la vie étudiante, je pense qu'il n'y a pas meilleur cadre, il y a beaucoup d'activités, un bord de mer à explorer et plein d'endroits pour rêvasser.”

Master Droit public approfondi

Master Droit des libertés parcours droit international et européen

Site du ministère de  l’enseignement supérieur référence les masters en France

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Un espace Moodle existe sur votre ENT : “Choisir son master”. Vous y trouverez des éléments de méthodologie (un master pour quoi faire? Le sens des études, savoir parler de sa licence, de ses expé riences, constituer son dossier de candidature:cibler son cv, exprimer ses motivations, préparer ses entretiens) et des ressources.

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ORIENTATION L1 et suivant

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Cartographie des licences en sciences sociales 

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Azimut virtuel 21, 22 et 23 janvier 2021 sur la plateforme “IMAGINA” 

 

Capavenir

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Master Droit des ressources humaines et protection sociale

“Je suis Fabien, j’ai 22 ans et je suis un ancien étudiant de l’UBO étant donné que j’ai eu ma licence de droit à Brest.

 

Mon master :

Depuis le 1er septembre 2020, je suis dans le master « droit des ressources humaines et protection sociale » de l’université de Versailles, autrement dit je suis dans un master droit social et je fais donc essentiellement du droit du travail. La spécificité de mon master est qu’il se fait en alternance pendant les deux années du master. Ainsi je suis également apprenti dans une grande entreprise française en tant que chargé des ressources humaines.

 

Mon ressenti dans le master :

Je ne dirai pas qu’il y a un gros écart de niveau entre la troisième année de licence et le master 1. Il est évident qu’il y a une différence de niveau, mais j’aime ce que je fais et donc je travaille beaucoup plus. De toute manière il n’y a pas de secret, sans travail vous n’irez pas bien loin.

Malgré tout, j’avais au début du master une appréhension quant à mon niveau par rapport au niveau des autres étudiants de mon master. En effet, moi je venais de Brest et la plupart de mes camarades viennent de Versailles, Nanterre, Sorbonne ou même Assas, donc je doutais pas mal sur ce point. Au final, je me suis rendu compte que c’était des étudiants comme tout le monde, certes ils sont bons mais bon vous savez ce que vous valez et donc il n’y a aucune crainte à avoir. Brest is the new Harvard après tout.

 

Attendus et objectifs :

Mon master s’adresse plutôt aux bons étudiants en droit du travail mais les bons résultats ne font pas tout. Ainsi les directeurs de mon master sont attachés chaque année à prendre des profils qui sortent un peu du rang. Personnellement j’étais loin d’être le meilleurs des étudiants mais à côté de mes études, je faisais partie de l’ACID Brest, j’étais élu au conseil de faculté de Brest, je travaillais à McDo durant toute ma L3 etc… En résumé mon master nécessite un assez bon niveau en droit du travail notamment et un bon niveau en général, mais si vous avez un profil atypique vous aurez également votre chance.

A la sortie de mon master, plusieurs choix s’offrent aux étudiants. Vous pouvez devenir juriste en droit social, responsable des ressources humaines, avocat en droit du travail.

 

La sélection :

La sélection de mon master s’est faite en deux temps. Tout d’abord il y a eu un tri en fonction des dossiers. Puis il y a eu un entretien pour chacun des candidats admissibles. Cet entretien portait sur des questions d’actualité, avec parfois des questions assez déconcertantes. Mais c’était plus un entretien pour apprécier notre motivation et notre personnalité. Une fois cet entretien passé, vous êtes soit admis, soit n’êtes pas retenu pour intégrer le master.

Pour vous donner un ordre d’idée, il y a eu 300 candidatures pour entrer dans mon master et seulement 30 étudiants qui ont été sélectionnés.

 

La ville d’étude et la vie étudiante :

Je suis à la faculté de droit de Versailles mais la faculté se situe à Montigny-le-Bretonneux, une ville à 10 minutes de Versailles. La ville où je suis est une ville assez chère au niveau du loyer et je n’ai pas trop résidé dans cette ville étant donné qu’à cause du Covid nos cours étaient surtout à distance.

Il en était de même pour la vie étudiante. J’ai quand même entendu de bonnes choses sur la vie étudiante à la faculté de droit de Versailles même s’il n’y a pas de Curru à Versailles…

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Des conseils :

J’ai connu la première année de sélection en master de droit et j’aimerais donc vous partager un peu mon expérience.

J’ai pu constater que les directeurs de masters s’intéressaient énormément au dossier universitaire et donc aux notes. La partie extra-universitaire est un plus mais ça ne fait pas tout.

Si votre dossier est loin d’être bon comme l’était le mien, je vous conseille de candidater encore et encore. J’avais candidaté 30 fois et je n’ai été pris qu’à mon master à Versailles (j’étais pris en M1 droit à Brest mais ce n’était pas sélectif l’année dernière). Heureusement pour moi, le seul master où j’ai été pris est un super master et bien réputé dans le monde professionnel mais la fin aurait pu être moins heureuse pour moi.

Donc vous vous devez de candidater énormément si vous voulez à tout prix un master en droit.

Si vous n’êtes pris à aucun master, il vous reste plusieurs possibilités.

Quelquefois il vaut mieux reculer pour mieux sauter et c’est le cas pour la sélection en master de droit. Si vous n’êtes pas pris, vous pouvez rentrer avec votre licence en poche dans une grande école de commerce grâce au concours « passerelle » notamment.

Si vous voulez à tout prix entrer dans un master de droit, faites un DU (diplôme universitaire) dans le domaine qui vous intéresse mais surtout un DU complémentaire au master que vous visez. Le problème du DU est qu’il est parfois cher (les DU vont de 300 à 2000 euros pour certains) mais beaucoup peuvent être fait à distance.                                                                                        

Sinon, faites des stages, un L.L.M à l’étranger (si vous avez les moyens), une année de travail à l’étranger pour perfectionner votre anglais ou une autre langue, faites un service civique ou alors faites une L3 en éco ou en LEA si vous voulez faire du droit des affaires par exemple.

Vous l’aurez compris, les solutions sont légions pour étayer votre CV et il ne vous reste plus qu’à faire le choix qui sera le plus en cohérence avec votre projet professionnel. 

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Ainsi je finirai en vous disant cette phrase bateau mais en même temps tellement vraie :

L’échec fait partie de la vie, ce qui compte c’est de rebondir.

Je remercie l’ACID pour cette interview et je vous souhaite bonne chance pour la période de sélection à venir !”

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Lieu et sélection ?

Le master Droit Privé fondamental se trouve à l’UBO à Brest. Jusqu’en 2020, il n’y avait aucune sélection à l’entrée de cette formation. Mais à partir de la rentrée 2021, la dérogation pour ce master va prendre fin, et il y aura donc une vingtaine de places disponibles. 

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A qui ce Master s’adresse-t-il ?

Ce Master s’adresse aux étudiants ayant une affection particulière pour le droit privé de manière générale. Avec ce Master, les étudiants peuvent prétendre à des professions juridiques assez nombreuses et variées : les métiers du notariat, huissier de justice, avocat, juriste d’entreprise. Il permet aussi de prétendre à l'inscription en thèse (recherches et l’enseignement juridique). 

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Matières et objectifs ?

Les matières principales sont axées sur le droit privé en général : droit des personnes, droit de la famille, droit des contrats, droit des régimes matrimoniaux, droit des sûretés, droits des successions etc. L’objectif est de former les étudiants dans les grands domaines du droit privé et leur permettre d’accéder à un large choix professionnel par la suite. Les étudiants ont également un large choix dans leur matières secondaires, et peuvent continuer à suivre des enseignements rattachés au droit public ou au droit mixte dans des domaines plus précis : droit de l’environnement, droit international privé, droit rural, droit du commerce international etc. Au cours de cette formation, l’étudiant à également la possibilité de participer à un stage, à la rédaction d’un mémoire. 

 

Ressenti d’un étudiant :

Ce Master est passionnant pour ceux qui préfèrent le droit privé. Les notions vues en cours sont plus concrètes que les années précédentes. Les professeurs reviennent sur des notions qui avaient été survolées en Licence pour aller plus loin. Le choix des matières secondaires est également très agréable car ces cours ne nous ayant pas été imposés, ils sont d’autant plus agréables à suivre et à travailler. Les professeurs sont également davantage disponibles car les étudiants sont moins nombreux. La charge de travail est assez importante, mais dans la continuité de ce qui était demandé en Licence. Il faut simplement éviter de reporter les révisions à la fin du semestre car on peut vite se retrouver débordé à la veille des examens. Si l’on s’organise et que l’on travaille régulièrement et de manière efficace, on peut aisément libérer du temps pour ses activités extérieures à la fac !” 

Master Droit privé fondamental

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Master 1 Droit Pénal et Sciences criminelles

Je n’ai pas eu de sélection puisqu’à la fac de droit d’Aix la sélection se faisait encore à l’entrée du M2 pour certains Masters dont le mien. J’ai adoré ce Master, bien que la pandémie ait rendu les choses un peu différentes. C’est un Master 1 très complet et bon nombre de Master 2 que je voyais en droit pénal et sciences criminelles n’étaient pas aussi bien que ce Master 1. Néanmoins, on subit une pression monstrueuse, les conditions de validation de l’année sont très compliquées : pas de rattrapages, pas de compensation entre les TD sur des semestres différents, des notes seuil à 9 pour les TD et 8 pour la langue. Avec ma promotion on avait également remarqué qu’on était l’un des masters avec le plus de travail. Nos TD étaient interminables et ils étaient très souvent ramassés en plus des différentes interrogations, galops d’essai etc.. 

Contrairement à d’autres masters où il y avait peu de travail. Donc pour ceux qui ne veulent pas trop bosser en Master je vous le déconseille ahahah.

 

Je m’attendais à un master très pratique et je n’ai pas été déçue. La seule critique que je puisse faire à ce propos c’est l’obligation d’avoir une matière de droit privé et non pénale en TD pour chaque semestre (procédure civile d’exécution, régimes matrimoniaux, droit des successions,…)

Également, on pouvait soit faire un stage d’un mois avec rapport de stage soit un mémoire. Pour ma part, travaillant en parallèle de mes études j’ai fait un mémoire sur le droit pénal des mineurs avec le Professeur Bonfils.

 

Aix-en-Provence est connu pour sa qualité d’enseignement mais pas pour sa qualité de vie étudiante et ça je vous le confirme. Elle est inexistante. Pour avoir fait ma L1 à Nanterre, c'était le jour et la nuit. Et c’est une chose que tous les étudiants remarquent. C’est dommage parce que je pense que ça pourrait les aider à décompresser de toute la pression qu’on subit à Aix. Après le confinement n’a pas aidé pour cette année. Mais les années précédentes c’était pareil. Les enseignements et enseignants sont qualitatifs à Aix, c’est sûr, mais je ne dirais pas la même chose de l’ambiance.

 

Par la suite, voulant passer le CRFPA je souhaitais avoir un Master 2 droit pénal et science pénal ou pratique pénal, enfin rester dans le pénal.

Malheureusement, j’ai eu l’impression, et je ne pense pas être la seule, que ce souhait était intouchable. J’ai postulé dans de nombreux master 2 de droit pénal (voir tous), je n’ai été accepté dans aucun. Pourtant bien que je n’ai pas un dossier universitaire incroyable, j’ai un CV assez intéressant pour une étudiante.

Les directeurs de master eux-même le disaient, il y avait tellement de demandes (1500 demandes pour un master à 20 places) que ne prendre que les meilleurs suffisait à remplir leur master.

 

J’ai donc pris le parti de candidater dans un master peu connu qui est très spécialisé le Master 2 protection de la personne vulnérable à l’UPEC dans lequel j’ai été prise assez rapidement. Peut-être grâce à mon dossier, peut-être parce qu’il était peu demandé car peu connu et très spécialisé, je ne sais pas. Mais si je devais donner un conseil aux étudiants qui veulent un Master 2 à tout prix ce serait celui-là : renseignez vous sur les masters peu connus, ils sont peu demandés donc vous avez plus de chance d’y être accepté !

 

Et c’était mon cas, évidemment ma passion c’est le pénal mais je voulais un Master 2 à tout prix parce que je voulais préparer le CRFPA en parallèle, je ne voulais pas faire d’année sabbatique ni passer le CRFPA juste à la fin de mon Master 1.

 Et ce Master s’est révélé parfait pour ça puisque je n’ai qu’une semaine de cours par mois et donc toute la liberté de préparer le CRFPA en parallèle. Et quand je vois des amis dans d’autres masters 2 crouler sous le travail je me dis que c’était… le destin !

 Pour ce qui est de mon Master 2, en Master 1 j’avais fait un mémoire sur l’altération du discernement en droit pénal, ce sujet m’avait passionné et comme je souhaite me spécialiser en droit pénal des mineurs, j’avais un penchant pour les personnes protégées et c’est pour ca que j’ai candidaté dans le master 2 protection des majeurs protégés.

 J’ai été agréablement surprise par la fac, elle est toute neuve, belle, à taille humaine et il y a une proximité très agréable entre les étudiants du Master 2 et les professeurs. Il y a également, une  vraie vie étudiante avec beaucoup d’association, notamment, une clinique juridique mais malheureusement avec le/la covid je n’ai pas pu en profiter.

Néanmoins, j’avoue que j’ai été un peu déçue par le premier semestre car mon Master 2 est combiné à un DU pour des personnes en reprise d’études qui veulent être mandataire judiciaire, nous avons les mêmes cours et les mêmes épreuves.

Bien qu’ humainement se soit très enrichissant d’avoir une promo beaucoup plus hétérogène qu’habituellement, pour ce qui est des cours ça l'est beaucoup moins. Les cours du premiers semestres ont été très accès mandataire judiciaire, donc gestion de budget etc.. Tout ce que je déteste, et les matières juridiques ont été très adaptées pour les personnes n’ayant jamais fait de droit. Donc après avoir fait un Master 1 aussi complet c’est décevant, j’avais parfois l’impression d’être en L1 et ma curiosité n’était pas vraiment stimulée. Combiné au confinement et aux cours en visio… Ce n'était vraiment pas la joie. Mais le positif dans le négatif est que du coup mes cours de droit privés de M1 m’ont bien servis et les partiels étaient plus qu’accessibles que les années précédentes bien qu’il soit nécessaire d’avoir la moyenne dans toutes les matières pour obtenir le semestre, et d’ailleurs, peu courant, mais il y a des rattrapages. Je pense que c’est une nouvelle caractéristique dû au diplôme universitaire.

 J’ai vraiment hâte du second semestre qui sera, normalement, ce que j’attendais : déontologie, relation avocat, relation juge, pathologies…

Ce master est un master professionnel, on aurait dû faire un stage de presque 3 mois mais avec le/la covid il a été malheureusement neutralisé.

En outre, que vous fassiez le DU ou le Master 2 si les conditions d’obtention sont remplies vous pouvez obtenir le diplôme pour être mandataire judiciaire des personnes majeurs si vous le souhaitez.

 Pour ma part, je ne souhaite pas me spécialiser dans le droit des majeurs protégés mais je souhaitais faire un master 2 assez intéressant en parallèle de ma préparation au CRFPA et je suis contente d’être dans un master qui me laisse énormément de temps pour ça. 

Pour le reste, l’avenir nous le dira !

Flavie. 

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